Collaboration majeure entre le ministère de l’Éducation et Hydro-Québec : des emplois payants, partout au Québec

Québec - Le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Mme Claudine Bouchard, et la ministre de l’Emploi, Mme Kateri Champagne Jourdain, joignent leurs forces pour accroître la disponibilité de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction au Québec. Cette collaboration, jamais vue entre les deux organisations, permettra de former plus rapidement plus de travailleurs essentiels pour le développement de projets énergétiques au Québec ainsi que pour d’autres secteurs de la construction où les besoins sont importants.

En réponse à l’ampleur de ses besoins, Hydro-Québec investira 100 millions de dollars pour soutenir la formation des travailleuses et travailleurs nécessaires à la transition énergétique. L'objectif principal est de former la main-d’œuvre qualifiée pour la réalisation des grands chantiers énergétiques à travers le Québec et ainsi soutenir la croissance économique du Québec. Un soutien concret est également prévu pour favoriser l’accès des Premières Nations et des Inuit afin de leur permettre de participer pleinement, s’ils le souhaitent, aux grands projets liés à la transition énergétique.

Pour sa part, le ministère de l’Éducation investira 150 millions de dollars pour la formation dans des métiers prioritaires en construction, comme charpentier-menuisier, arpenteur, grutier et mécanicien de machinerie lourde. Ce sont de nouveaux travailleurs qui pourront prêter main-forte dans les domaines où il y a une très forte demande actuellement.

Au total, 250 millions de dollars seront donc investis pour soutenir la formation dans les métiers de la construction. Concrètement, les investissements des deux organisations permettront notamment de soutenir les centres de formation professionnelle pour accueillir plus d’élèves, acquérir de l’équipement d’apprentissage et moderniser leurs installations. Le partenariat permettra de former plus de 5 000 élèves supplémentaires dans les prochaines années. Cela signifie plus de travailleurs qualifiés sur le terrain pour répondre plus rapidement aux réalités du marché du travail. Des formations seront offertes par certains centres de services scolaires à travers le Québec, afin de répondre directement aux besoins des régions.

Le gouvernement vient ainsi consolider et renforcer le leadership du Québec en matière d’énergie renouvelable, tout en incitant des étudiants à s’inscrire à une formation professionnelle et à choisir des métiers d’avenir qui sont essentiels dans nos régions.

Citations :

« Cette entente avec Hydro-Québec est une excellente nouvelle, car elle répond à plusieurs des objectifs qu'on s'est fixés comme gouvernement. Quand je suis arrivé comme ministre de l’Éducation, j’ai fait de la formation professionnelle l’une de mes grandes priorités. Je le dis souvent : chaque diplôme compte. Et dans le contexte actuel, ce partenariat démontre que l’éducation est un moteur puissant pour offrir à nos élèves des formations de qualité qui ouvrent la porte à des carrières prometteuses, tout en créant de la richesse dans nos régions. On donne également plus de moyens à nos centres de formation professionnelle pour qu’ils fassent, à leur manière, une différence dans l’économie du Québec. On sort tous gagnants de cette annonce. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

 

« Nous posons aujourd’hui les fondements de la réussite de la transition énergétique. Notre plan d’action est ambitieux, et pour le concrétiser, nous avons besoin de femmes et d’hommes prêts à mettre l’épaule à la roue.  Avec cette entente pour former la main-d’œuvre, nous préparons l’avenir. Les travailleuses et travailleurs qui développeront leurs compétences dès maintenant bâtiront le Québec de demain et contribueront à assurer notre avenir énergétique. Ce partenariat est un levier essentiel pour construire un Québec décarboné et prospère. »

Claudine Bouchard, présidente-directrice générale d’Hydro-Québec

 

« Cette entente va contribuer à répondre aux besoins de main-d'œuvre dans la construction. C'est un autre geste important de notre gouvernement pour réaliser les ambitions du Québec: construire des logements, des écoles, des hôpitaux et l'économie du futur dans toutes les régions. »

Kateri Champagne Jourdain, ministre de l’Emploi


« Notre gouvernement transforme les défis de la transition énergétique en occasions de développement économique. Notre plan d’action est ambitieux et créera de la richesse dans les régions du Québec. Un premier boom économique s’opère actuellement, alors que nous accélérons la construction d’infrastructures énergétiques. Et c’est en augmentant notre capacité de production électrique que nos entreprises pourront encore plus se développer et se décarboner. Cela créera un autre boom économique majeur pour le Québec. Je suis très fière du partenariat que nous annonçons aujourd’hui! »

Christine Fréchette, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional


« Grâce à ce partenariat structurant, nous investissons directement dans la formation de la main‑d’œuvre dont le Québec a besoin pour bâtir son avenir. Les métiers de la construction sont au cœur de notre économie et de notre transition énergétique. Il s’agit d’une autre action concrète de notre gouvernement pour répondre aux besoins du marché du travail et soutenir la prospérité de toutes les régions. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour notre main-d’œuvre de demain. »

Jean Boulet, ministre du Travail et ministre responsable de la région de la Mauricie, de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec

 

« L’entente annoncée aujourd’hui est une excellente nouvelle pour Bellechasse et pour toute la région de la Chaudière-Appalaches. Grâce à cet investissement, le CFP de Saint-Henri pourra former encore plus de travailleurs dans des métiers prioritaires. C’est une vraie fierté de voir notre région jouer un rôle concret dans la préparation de la relève et dans le développement énergétique du Québec. »

Stéphanie Lachance, députée de Bellechasse 

Renseignements supplémentaires :

  • Cette main-d’œuvre est notamment nécessaire pour l’ajout de nouvelles capacités hydroélectriques (de 3 800 à 4 200 MW), pour l’intégration de nouvelles capacités éoliennes (plus de 10 000 MW) et pour le déploiement d’infrastructures de transport (environ 5 000 km de lignes).
  • Les formations seront offertes dans les centres de formation professionnelle déjà établis à travers le Québec, sur la base du réseau existant. L’inscription se fera selon les modalités habituelles propres à chaque établissement.
  • Rappelons que le plan d’action du gouvernement du Québec et d’Hydro-Québec, qui prévoit des investissements de 200 milliards de dollars, vise à remplacer les sources d'énergie polluantes par des sources d’énergie plus propres et offre une occasion de créer de la richesse pour les Québécois. En saisissant cette occasion, le Québec développe de nouvelles filières industrielles, propulse des entrepreneurs dans des secteurs d’avenir et crée des emplois payants, notamment en lien avec le développement d’infrastructures énergétiques dans les régions du Québec.
  • Les corps de métiers de monteurs de lignes et électriciens représentent à eux seuls près de 30 % des besoins en main-d’œuvre pour les chantiers d’Hydro-Québec.